Mucha au Grand Palais Immersif

Éternel Mucha est la nouvelle exposition organisée par Grand Palais Immersif.

Cette expérience de visite immersive interactive et sensorielle prend place dans la salle modulable de l’Opéra Bastille et permet de découvrir l’artiste tchèque Alphonse Mucha (1860-1939), rendu célèbre dans le Paris 1900 de la Belle époque grâce à ses affiches de théâtre.

Par le biais de projections en très haute définition, d’un univers musical et olfactif original et de dispositifs interactifs, l'exposition offre aux visiteurs une plongée unique au cœur de l’œuvre d’un artiste avant-gardiste, icône du raffinement, de l’élégance et de la modernité de l'art nouveau à la belle époque.

Les Saisons, 1896, panneau décoratif, lithographie en couleur

L’espace en béton brut disponible à l'opéra Bastille, fournit un volume important ouvert à tous les possibles. Sa monumentalité est ainsi propice à cette expérience de nature immersive conjuguant projections visuelles et ambiance sonore, dans une déambulation originale.

Projection

Espace interactif de création

Salle des affiches

Pavillon de la Bosnie-Herzégovine de l'expo 1900 (Décoré par Mucha)

Salle de la reconstitution olfactive de l'atelier de Mucha

Projection

Comment se définit l'art d'Alphonse Mucha ? L’Art nouveau utilise les formes tirées de la nature pour structurer et animer les décors, meubles et architecture. Par exemple, Hector Guimard a imaginé les entrées du métro à partir de tiges stylisées lancées en arabesques dans l’espace pour créer des supports de lampadaires. Dans les affiches de Mucha, les fleurs apportent une ornementation graphique qui structure l’image. Ainsi, l’artiste emprunte à l'Art nouveau de l’École de Nancy (Émile Gallé, Louis Majorelle) l’ombelle très décorative de la Berce des prés. Il les utilise aussi comme accessoires symboliques du féminin.

Le pavot dont on tire l’opium, pare d’une couronne une belle au regard alangui. L’iris aux formes sensuelles s’accorde au charme féminin, c’est le parfum de cette fleur que porte Roxane dans Cyrano de Bergerac (pièce de théâtre, Edmond Rostand, 1897). Le camélia, une fleur d’hiver sans parfum, suggère la mélancolie dans le drame de la Dame aux camélias (affiche pour un rôle de Sarah Bernhardt). Dans l'exposition, une composition parfumée est diffusée pour évoquer les fleurs et le lien artistique entre Mucha et Sarah Bernhardt...