La fondation Azzedine Alaïa propose cet été une exposition phare en souvenir de celui qui nous manque tant. Une rétrospective accompagne une galerie de modèles historiques sur 2 niveaux. Pris en charge par le ministère de la culture depuis février 2020, l'atelier de la rue de la Verrerie ouvrira bientôt les appartements du styliste à l'étage supérieur. En attendant, c'est toujours un bonheur de retrouver cette époque et le travail de celui qui avait souhaité cette fondation plusieurs années avant sa disparition.
L’exposition déroule les années d’apprentissage du jeune couturier sur le point de quitter Tunis pour Paris dans les années 1950, jusqu’à l’éclosion du phénomène Alaïa à l’orée des années 1980 : photographies, documents d’archives inédits et surtout de nombreuses pièces emblématiques du créateur. Aux commandes qui s'amoncellent rue de Bellechasse (sa première adresse), Azzedine multiplie les expériences, dort peu, travaille toujours. Sa collection de cuirs rivetés, sanglés lui offrira, un succès retentissant en dehors des circuits traditionnels.
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| Azzedine Alaïa Automne-Hiver 1986-1987 |
Alaïa ce sont surtout et avant tout des rencontres : Yves Saint-Laurent, Thierry Mugler, disparu lui aussi cette année, et plus avant Louise de Vilmorin, Greta Garbo, Leila Menchari, Nicole de Bégliers, Carla Sozzani, Andrée Putmann, Grace Jones, Carla Bruni, etc. Il vouait un culte particulier à Madeleine Vionnet pour la simplicité de ses réalisations de "statues vivantes" où en définitive seule la coupe compte. Pour le Bicentenaire de la Révolution française en 1989, lors de son interprétation de La Marseillaise durant le défilé mis en scène par Jean-Paul Goude, la cantatrice Jessye Norman est drapée d'une robe aux couleurs du drapeau national créée par Azzedine Alaïa
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| Prototype de la robe Mondrian (YSL) reprise au printemps-été 2017 |
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| Avec Thierry Mugler |
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| Azzedine Alaïa Printemps-été 1989 |
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| Azzedine Alaïa Couture 1981-1982 |
Sous la grande verrière, on retrouve des témoignages rares et des archives filmées, dont une aussi émouvante qu'improbable avec Bernard Zehrfuss ( architecte du CNIT et de la station Auber entre autres), son épouse Simone, Leila Menchari interrogés par Georges de Caunes en 1971 au sujet des affinités entre l'architecture et la mode...
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| A la table des amis. Azzedine Alaïa avec le couple Zehrfuss |
Exposition jusqu'au23 Octobre 2022. 18, rue de la Verrerie
| Quelle visite à Paris ? |
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| Visite à Paris - Guide Conférencier |
