Derrière l’appellation « massues » se tient une catégorie d’objets longtemps enfermés dans des lieux communs et des préjugés. L'exposition au quai Branly souhaite leur rendre justice et mettre en lumière la complexité, la beauté et l’importance culturelle de ces objets dans les civilisations du Pacifique.
Près de 140 massues, parmi les plus belles et représentatives des différentes régions d’Océanie, offrent un point d’entrée inédit vers les cultures du Pacifique, de l’Australie à l’Île de Pâques (Rapa Nui).
Mere poumamu, massue courte. Aotearoa/Nouvelle-Zélande, 18 e siècle |
Bois, pierre, os de cétacé, fibres végétales, nacre, dents de requins, ivoire marin... Les matériaux qui composent les massues sont choisis pour leur efficacité technique, esthétique et symbolique, à l'exemple de la masse cérémonielle Kanak présentée dans l'exposition.
Masse cérémonielle dite « hache-ostensoir ». Nouvelle-Calédonie, milieu - fin 18 e siècle |
Objets de prestige, les masses cérémonielles Kanak s’échangeaient entre les aînés des grands lignages. Conservées dans la maison des richesses, elles n’en sortaient qu’en des occasions solennelles, comme les cérémonies de mariage ou de deuil. Elles étaient aussi utilisées lors de rituels destinés à favoriser la pluie.
Massue Janus Vanuatu, île d’Ambrym, 19e siècle |
Du 8 juin au 25 septembre 2022 Musée du quai Branly
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