Cette exposition intitulée Peintres femmes 1780-1830. Naissance d’un combat présente environ 70 œuvres d'artistes féminines dans la tourmente induite par la période révolutionnaire, entre la fin du XVIIIe et le second XIXe siècle.
Entre les lumières et les impressionnistes, certaines sont déjà très connues comme Elisabeth Vigée-Lebrun ou Adélaïde Labille-Guiard, reçues à l'académie royale de peinture en 1783, d'autres beaucoup moins ( Marie-Guillemine Benoît, Angélique Mongez, Marguerite Gérard, Constance Mayer), mais méritent l'attention.
Portrait de Marie-Genevieve Lemoine avec sa fille par Marie-Victoire Lemoine |
C'est une histoire qui n'avait jamais été racontée : celle d'une catégorie d'artistes au prise avec une époque troublée et ses ambiguïtés. Si les femmes sont admises en plus grand nombre dans les salons, elles le sont aussi sous la guillotine. D'où une certaine complexité d'analyse : le sort des artistes femmes y apparaît moins tributaire qu’on a voulu le dire du schéma manichéen opprimées/ oppresseurs, empêchées / favorisés, féminin /masculin.
Vue de Naples par Louise-Josephine Sarazin de Belmont |
Cette exposition est aussi un combat contre l'oubli. Il s’agit de redonner toute sa place aux témoins et aux actrices de l’époque, à leurs œuvres, à leur démarche artistique.
Adèle Foucher (Mme Hugo) par Julie Duvidal de Montferrer |
Tout ce qu'exprime symboliquement l'atelier "très féminin" d'Abel de Pujol :
L'atelier d'Abel de Pujol par Adrienne Grandpierre-Deverzy |
19 mai - 4 juillet 2021
Musée du Luxembourg 19 rue Vaugirard 75006 Paris