Paris est alors, avec Bruxelles et avant la Sécession viennoise, l’une des capitales du symbolisme. Nourri des échanges et des amitiés nouées avec les écrivains, musiciens et artistes venus de l’Europe entière, Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) est voisin des céramistes Paul Jeanneney et Jean Carriès, ou de l'illustrateur Eugène Grasset.
Son œuvre est fortement marquée par un goût pour l’étrange, l’ambigu, voire le macabre - une « inquiétante étrangeté », pour reprendre la formule que Freud inventera quelques années plus tard. Ses sculptures renouent avec la mythologie nordique et les légendes scandinaves, avec l’oralité du folklore et le fantastique des contes d’Andersen. Elles nous plongent dans un univers de créatures magiques et souvent sombres, propices aux aventures surnaturelles.
N.H Jacobsen Masque de l’Automne, vers 1896-1903. Grès émaillé, Vejen Kunstmuseum |
Jacobsen - La petite Sirène - 1901 - Plâtre- Vejen museum (Danemark) |
J. Joseph Carriès, Faune, 1893, bronze, Paris, musée d’Orsay |
Antoine Bourdelle - Marteau de porte en tête de méduse. 1925. Plâtre. Musée Bourdelle |
Musée Bourdelle
www.bourdelle.paris.fr
18 rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 18h00