Pour une poignée de dollars (1964); Pour quelques dollars de plus (1965); Le bon, la brute et le truand, (1966) : Nul besoin d'Indiens pour ranimer l'Histoire de l'Ouest américain : la crasse, la bêtise, la violence suffit. Trilogie sans référence, sans date, sans mythe : de là hâtivement qualifiés de « spaghetti » par les critiques ou de western à l'italienne. L'exposition nous oriente vers les références : l'enfance, kit carson, Homère "on y revient toujours", la peinture de Chirico, le mélodrame et le cinéma japonais : des sources personnelles et la rêverie, mais aussi les sources familiales d'un père déjà cinéaste de westerns dans les années 1910.
Puis vint une autre trilogie : Il était une fois dans l'Ouest (1968); Il était une fois la Révolution (1971) et pour terminer le monument : Il était une fois en Amérique (1984), chef d’œuvre ultime de 5h , simplicité de l'intrigue qui laisse la place aux grandes émotions, aux visages improbables en gros plan, à la musique d'Ennio Morricone qui reste dans la tête.
A revivre dans un décor épique reconstitué pour la circonstance fait d'interviews, de séquences, d'affiches, dessins, accessoires et de pièces rares de tournages comme la robe de Claudia Cardinale ou le costume de Robert de Niro.
Jusqu’au 27 janvier 2019 à la Cinémathèque française