Autoportrait au gilet vert (1837) |
La première partie traite de la décennie 1822-1832, placée sous le signe de la rupture avec le système académique, l’esthétique néoclassique, la peinture d’histoire traditionnelle, au profit des possibilités expressives et narratives de la peinture. La deuxième partie se rapproche du grand décor public : « La liberté guidant le peuple », « Scènes des massacres de Scio », les œuvres orientalistes (« Femmes d’Alger dans leur appartement »), ou les légendes mythologiques (« La mort de Sardanapale »). Enfin l'ultime phase montre un Delacroix dominé, à la fin de sa vie, par une forte attraction pour les végétaux et le paysage.
Cette exposition montre le virtuose, glorieux symbole de l'époque romantique, en rupture avec les recettes académiques et inspiré tant par la guerre d'indépendance grecque que par les révoltes de son siècle. Mouvement, couleurs, exotismes, chevaux, histoire, salon, il ne manque à l'exposition essentiellement picturale qu'un récit plus complet de la vie ce solitaire au milieu d'une période riche et tourmentée. Il est question de ses amis, Géricault, George Sand, Jacques-Louis David, etc. mais assez brièvement. Le plaisir principal étant dans les oeuvres devenues historiques pour la plupart, la technicité et le volume impressionnant de ses réalisations.
D.L . du 29 Mars 2018 au 23 Juillet 2018 au Louvre