Dans cette première partie S.Bern et L.Deutsch répondent aux attaques dont ils sont l'objet de la part des inquisiteurs A.Corbiere et D.Schneidermann. En deux mots : propagation d'idéologie contre-révolutionnaire dans leurs productions. Le procès n'est pas nouveau et revient régulièrement. Instant intéressant que celui où Lorànt évoque Charles Maurras, coupable d'avoir corrompu l'idéal monarchiste par une politisation outrancière à droite. Brusquement remis en place par la meneuse des débats, la paternité de cet argument revient à un autre habitué des cénacles médiatiques : Thierry Ardisson (auteur notez-bien d'un ouvrage sur les héritiers maudits des différentes monarchies et qui ne fait pas mystère de ses opinions royalistes). Argument : contrairement à ce qu'on pense, la Monarchie n'est pas un système politique et donc se situe au-dessus des partis. Cet argument est pourtant de première importance pour comprendre l'affaire, car elle applique un concept qui connait un certain succès ces temps-ci : celui ni-de-droite , ni-de-gauche ou "en même temps" à droite et à gauche, suivez mon regard....
ni-de-droite , ni-de-gauche |
et de fait, si on examine le parcours des deux protagonistes en terme d'association avec les fameuses "valeurs" des deux camps du champs politique, une certaine dissonance se fait entendre. La mélodie de fond est bien celle d'un air à la mode : Rien n'est vrai, rien n'est faux, tout est permis...à certains
La deuxième partie mérite le coup d’œil avec un "question pour un champion" que Stéphane Bern gagne de justesse. Avez-vous noté une seule contre-allusion révolutionnaire ? non : un amusant spectacle familial, style quiz de nos fins de repas.
Autre émission (Audio) :
Lorànt Deutsch invité de France Bleu Soir parle de son Métronome illustré 2 (avec également un quiz)
https://www.francebleu.fr/emissions/france-bleu-soir-l-invite/lorant-deutsch-invite-de-france-bleu-soir-0
D.L