L'exposition revient sur l'historique, à partir de 1928 , avec l’arrivée des architectes japonais Kunio Maekawa et Junzo Sakakura venus découvrir la modernité auprès de Le Corbusier, suivi de sa démonstration avec un pavillon pendant l'exposition universelle de 1937. Portées par le très nippophile maire de Paris Jacques Chirac, les figures fondatrices de l’architecture japonaise moderne Kenzo Tange, Kisho Kurokawa, ou Tadao Ando mettent en oeuvre leurs premières réalisations parisiennes dans les années 1980-1990 sur la place d'Italie et à La Défense (Tour Pacific). Une vidéo passionnante retrace la réalisation de l'atrium du Grand Écran, place d'Italie en 1984 par Kenzo Tange (prix Pritzker 1987).
Ces réalisations ouvrent la voie à la nouvelle génération émergente d’architectes japonais à la fin du XXe siècle que sont Toyo Ito (prix Pritzker 2013), Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa (SANAA prix Pritzker 2010), Shigeru Ban (Prix Pritzker 2014) ou Kengo Kuma. Relire ainsi l’histoire urbaine récente au travers de l’architecture japonaise à Paris offre une promenade inédite qui rappelle les grandes périodes de transformations de la capitale.
Après un rappel des premières réalisations par Toyo Ito à l'hôpital Cognacq-Jay (2006) ou des opérations de logements sociaux par l'atelier Bow-Wow, 64, rue Pierre-Rebière, XVIIe, (2012) la scénographie réemploie et transforme les précédents aménagements de l’exposition "Paris - Haussmann" pour accueillir sous la lumière naturelle, plusieurs maquettes dont :
- Pour la collection François Pinault ; dans la Bourse de Commerce (Tadao Ando - Prix Pritzker 1995 et ancien boxeur professionnel ! )
- Learning Center à Saclay (Sou Fujimoto)
- La nouvelle Samaritaine (SANAA)
- Les Mille Arbres de Sou Fujimoto en équilibre sur le périphérique pour le projet reinventer.paris
- L'immeuble-pont Aurore au desssus des voies entre la station F et la BnF à Paris Rive Gauche (Kengo Kuma)
- La Seine musicale de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Shigeru Ban)
- Nouvelle Gare Saint-Denis Pleyel (Kengo Kuma)
- Les entrepots du boulevard Mac Donald (Kengo Kuma avec Koolhaas, Portzamparc,Mimram etc.)
- Le Louvre Lens (SANAA)
- L'hôpital Cognacq-Jay (Toyo Ito)
- La rénovation du musée du Luxembourg (Shigeru Ban)
- La rénovation des jardins du jardin Albert Khan (Kengo Kuma)
- Le projet (non retenu) pour le nouvel immeuble du journal Le Monde à Paris Rive-Gauche avec boule perspective sur la tour de la Gare de Lyon (Shigeru Ban)
Une nouvelle fois, le pavillon de l'arsenal développe une exposition brillante et très instructive.
Doit-on pour autant utiliser une désignation consensuelle en évoquant une architecture "japonaise" ? Interrogé sur le sujet, Kengo Kuma explique que "c’est l’acte même qui consiste à rechercher l’essence d’une chose qui produit une forme d’esthétique que beaucoup se plaisent à qualifier de japonaise". À Paris, elles se caractérisent par des ambitions de légèreté, de transparence et de diversité spatiale, capables de soutenir son environnement avec des matériaux qui garantissent sa pérennité.
D.L
Exposition gratuite jusqu'au 24 septembre au 21 boulevard Morland -, 4ème arrondissement de Paris de 11 à 19 heures du mardi au dimanche. Visite guidée gratuite et sur reservation infopa@pavillon-arsenal.com
Visites guidées de l’exposition par Andreas Kofler, architecte, urbaniste et commissaire invité
- Samedi 1er juillet à 15h00
- Samedi 8 juillet à 15h00
- Samedi 29 juillet à 15h00 (en anglais)
- Samedi 16 septembre à 15h00 (Journées du patrimoine)
- Samedi 23 septembre à 15h00
Visites guidées de l’exposition par un médiateur
- Samedi 15 juillet à 15h00
- Samedi 22 juillet à 15h00
- Samedi 2 septembre à 15h00
- Samedi 9 septembre à 15h00
Ces réalisations ouvrent la voie à la nouvelle génération émergente d’architectes japonais à la fin du XXe siècle que sont Toyo Ito (prix Pritzker 2013), Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa (SANAA prix Pritzker 2010), Shigeru Ban (Prix Pritzker 2014) ou Kengo Kuma. Relire ainsi l’histoire urbaine récente au travers de l’architecture japonaise à Paris offre une promenade inédite qui rappelle les grandes périodes de transformations de la capitale.
Après un rappel des premières réalisations par Toyo Ito à l'hôpital Cognacq-Jay (2006) ou des opérations de logements sociaux par l'atelier Bow-Wow, 64, rue Pierre-Rebière, XVIIe, (2012) la scénographie réemploie et transforme les précédents aménagements de l’exposition "Paris - Haussmann" pour accueillir sous la lumière naturelle, plusieurs maquettes dont :
- Pour la collection François Pinault ; dans la Bourse de Commerce (Tadao Ando - Prix Pritzker 1995 et ancien boxeur professionnel ! )
la nouvelle Bourse du Commerce (Tadao Ando) |
- Learning Center à Saclay (Sou Fujimoto)
- La nouvelle Samaritaine (SANAA)
La nouvelle Samaritaine (SANAA) |
- Les Mille Arbres de Sou Fujimoto en équilibre sur le périphérique pour le projet reinventer.paris
Les Mille Arbres de Sou Fujimoto |
- L'immeuble-pont Aurore au desssus des voies entre la station F et la BnF à Paris Rive Gauche (Kengo Kuma)
- La Seine musicale de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt (Shigeru Ban)
- Nouvelle Gare Saint-Denis Pleyel (Kengo Kuma)
- Les entrepots du boulevard Mac Donald (Kengo Kuma avec Koolhaas, Portzamparc,Mimram etc.)
- Le Louvre Lens (SANAA)
- L'hôpital Cognacq-Jay (Toyo Ito)
- La rénovation du musée du Luxembourg (Shigeru Ban)
- La rénovation des jardins du jardin Albert Khan (Kengo Kuma)
- Le projet (non retenu) pour le nouvel immeuble du journal Le Monde à Paris Rive-Gauche avec boule perspective sur la tour de la Gare de Lyon (Shigeru Ban)
projet pour le journal Le Monde à Paris Rive-Gauche |
Une nouvelle fois, le pavillon de l'arsenal développe une exposition brillante et très instructive.
Doit-on pour autant utiliser une désignation consensuelle en évoquant une architecture "japonaise" ? Interrogé sur le sujet, Kengo Kuma explique que "c’est l’acte même qui consiste à rechercher l’essence d’une chose qui produit une forme d’esthétique que beaucoup se plaisent à qualifier de japonaise". À Paris, elles se caractérisent par des ambitions de légèreté, de transparence et de diversité spatiale, capables de soutenir son environnement avec des matériaux qui garantissent sa pérennité.
D.L
Exposition gratuite jusqu'au 24 septembre au 21 boulevard Morland -, 4ème arrondissement de Paris de 11 à 19 heures du mardi au dimanche. Visite guidée gratuite et sur reservation infopa@pavillon-arsenal.com
Visites guidées de l’exposition par Andreas Kofler, architecte, urbaniste et commissaire invité
- Samedi 1er juillet à 15h00
- Samedi 8 juillet à 15h00
- Samedi 29 juillet à 15h00 (en anglais)
- Samedi 16 septembre à 15h00 (Journées du patrimoine)
- Samedi 23 septembre à 15h00
Visites guidées de l’exposition par un médiateur
- Samedi 15 juillet à 15h00
- Samedi 22 juillet à 15h00
- Samedi 2 septembre à 15h00
- Samedi 9 septembre à 15h00