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  • Exposition sur la machine Cinéma à la Cinémathèque

    La Cinémathèque de Bercy nous propose une exposition sur l'histoire de la technique du film et l'évolution prodigieuse de l'image animée, de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'ère numérique. Projecteurs, caméras, pellicules, matériels de studio et de laboratoire ponctuent un parcours à la fois esthétique, technologique et historique, animé de projections, de sons et de machines en fonctionnement ou en simulation...

    Exposition la machine cinéma à la Cinémathèque
    © Stéphane Dabrowski / La Cinémathèque française

    L'exposition contient des pièces uniques : les premières caméras de Marey, Lumière et Méliès, la belle Technicolor des grands classiques hollywoodiens, la caméra de Jean-Luc Godard, la torpille sous-marine d'Océans, la machine de Microcosmos, les luxueuses et modernes Panavision et les plus récents appareils numériques, la première télévision (1930), on y découvre une impressionnante grue Louma.


    La grue Louma sur le tournage d'Hugo cabret
    La grue Louma sur le tournage d'Hugo cabret

    La dialectique de création permet de comprendre comment la technique engendre des formes inédites, et réciproquement, comment la recherche esthétique donne naissance à de nouveaux appareils.

    Ce qui caractérise un cinéaste, ce sont les moyens qu'il emploie - Eric Rohmer

    Chaque réalisateur a un rapport différent avec la technique. Godard est sans cesse à la recherche de nouveaux outils, argentiques, magnétiques, numériques, 3D : « J'aime la technique que je ne différencie pas beaucoup de l'esthétique ». James Cameron se proclame autant cinéaste qu'ingénieur. Roman Polanski permet à la grue Louma de prendre son envol.


    Roman Polanski avec une caméra Arriflex, collection La Cinémathèque française.
    Roman Polanski avec une caméra Arriflex, collection La Cinémathèque française.

    Si la Nouvelle Vague a révolutionné le cinéma, c'est grâce à quelques cameramen plein d'inventivité, mais aussi parce qu'elle a bénéficié d'une nouvelle génération de pellicules et de caméras. l'accueil de l'exposition se fait sur la musique du thème de Camille de Georges Delerue et les images du Mépris de Jean-Luc Godard diffusées par un projecteur géant... En contrepoint, de l'autre côté de la salle, le visiteur est invité à se munir des lunettes 3D pour suivre les images de Gravity d'Alfonson Cuaron...

    Le Mépris de Jean-Luc Godard
    Le Mépris de Jean-Luc Godard

    Depuis la fin des années 1990, l'homme-caméra est devenu l'homme-numérique. Le numérique bouleverse en profondeur tous les usages du septième art, en faisant notamment disparaître peu à peu la pellicule, support utilisé depuis 1889. Cette mutation brutale n'est pas terminée. Le cinéma du futur sera immersif et interactif. Si la "réalité virtuelle" s'impose, la salle de cinéma existera-t-elle encore ? la magie du film sera-t-elle toujours présente ? Certainement oui ! le cinéma nous offre en permanence, depuis sa naissance, un mélange détonnant de technologie et de sensibilité artistique, qui permet souvent la production d'œuvres majeures et surprenantes, sans équivalent , un art hautement technique, beaucoup plus que tous les autres.


    Gravity d'Alfonson Cuaron (2013)
    Gravity d'Alfonson Cuaron (2013)

    La machine Cinéma se renouvelle en permanence par de nouveaux chefs d’œuvre...

    Du 5 octobre 2016 au 29 Janvier 2017
    http://www.cinematheque.fr