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  • Ferme de Montsouris : La mobilisation continue



    Marie Claire Carrère-Gée a déposé au conseil de Paris le 25 mars 2013 un vœu concernant la sauvegarde de la ferme de Montsouris, menacée à nouveau de travaux par les promoteurs. Le vœu a été accepté à 28 voix pour et 26 voix. Cette demande fait suite à l’autorisation par le ministère de la Culture d’un permis de construire sur ce site protégé, au 26, rue de la Tombe-Issoire (XIVe), proche de Denfert-Rochereau. L’affaire dure depuis près de vingt ans et Lorànt Deutsch soutient les défenseurs de la dernière ferme parisienne…

    « Comment peut-on toucher à cette ferme du XIXe siècle ? Comment peut-on la livrer aux pelleteuses des promoteurs, les laisser construire sur un sous-sol de carrières médiévales en y injectant du béton? Je ne comprends pas que notre nouveau ministre laisse libre cours aux appétits financiers d’un promoteur. La Ferme Montsouris, c’est un symbole nourricier, la dernière trace de ruralité à Paris. Pendant la Dernière Guerre, on y trouvait encore du lait. C’est la ferme des Thénardier, comme dans Victor Hugo » s’insurge L.D

    Le collectif Port-Mahon et son président, Thomas Dufresne, luttent avec acharnement pour annuler les autorisations de construire : En 2003, la Soferim rachète 6 M€, pas cher, ce terrain de 2750 m2 et veut construire un immeuble de 8 étages et 80 appartements de standing dont 25% de logements sociaux. Il sait que le terrain sur toute la totalité repose sur des carrières souterraines médiévales, les seules carrières de Paris, classées aux Monuments historiques en 1994 “.

    Le ministère de la Culture, accusé “d’inertie” dans la défense de ce “lieu historique” renvoie vers le conservateur régional des monuments historiques qui ont donné l’autorisation de travaux le 21 décembre dernier, mais promet de ré-examiner le dossier. À suivre.



    Lire : COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 24/10/2013