Le mythe fut peut-être imaginé à partir du surnom de « Papesse Jeanne » donné de son vivant au pape Jean VIII (872-882) pour sa faiblesse face à l'Église de Constantinople (Par exemple, il acceptait de faire réciter le Crédo sans le Filioque ). Il fut le premier pape assassiné (empoisonné puis assommé)
Le surnom de « Papesse Jeanne » fut aussi donné à la maitresse libertine et autoritaire du pape Serge III : La belle Marozie, qui fut aussi la mère du pape Jean XI (Pape à 21 ans en 931). Elle joua un rôle important pendant la période de la pornocratie romaine (gouvernement romain des courtisanes) et fut emprisonnée à vie par un autre de ses fils !
La légende a été propagée par l’Eglise elle même puis par Luther et les protestants pour la discréditer. Aucun calcul, ni source fiable, ne permet d’authentifier un interstice pendant lequel son pontificat aurait pu exister.Cette légende a donné naissance à une autre, aussi connue : L’aventure contraindrait l’Église à procéder depuis à une vérification rituelle de la virilité du pape nouvellement élu. Un ecclésiastique serait censé examiner manuellement ses organes génitaux, au travers d’une chaise percée. L’inspection terminée, il pourrait s’exclamer « Duos habet et bene pendentes » (« il en a deux, et bien pendantes »), ce à quoi le chœur des cardinaux répondrait : « Deo gratias » (« rendons grâce à Dieu »). Cette fable, jamais prouvée, est encore largement répandue.
il est probable que ces mystères demeurent à jamais.
sources : Wikipedia , Histoire pour tous