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  • La légende de la papesse Jeanne

    La papesse Jeanne reprsente comme l'Antchrist, monte sur la Bte de l'ApocalypseLe Mythe : L’histoire de la papesse Jeanne est une légende du XIIIe siècle (J.de Mailly). Elle aurait vécu au IXe siècle. Elle aurait été connue sous le nom de Jean l’Anglais et, éprise d’un bénédictin, l’aurait suivi jusqu’à Athènes pour étudier la science et la philosophie. Après la mort de son amant, elle entra dans la Curie romaine, devint cardinal puis fut élue pape sous le nom de Jean VIII. Tous s'accordent pour dire qu'elle fut élue pape par acclamation, le peuple romain appréciant son érudition et sa piété. Deux ans plus tard, la papesse, séduite par un simple clerc ou par un cardinal plus clairvoyant que les autres, accouche en public lors d’une procession ou d’une messe. Selon le chroniqueur dominicain Jean de Mailly, elle est lapidée à mort par la foule ; selon Martin d'Opava, autre source, elle meurt en couches ; selon d'autres encore elle est simplement déposée.Miniature du XVime sicle
    Le mythe fut peut-être imaginé à partir du surnom de « Papesse Jeanne » donné de son vivant au pape Jean VIII (872-882) pour sa faiblesse face à l'Église de Constantinople (Par exemple, il acceptait de faire réciter le Crédo sans le Filioque ). Il fut le premier pape assassiné (empoisonné puis assommé)
    Le surnom de « Papesse Jeanne » fut aussi donné à la maitresse libertine et autoritaire du pape Serge III : La belle Marozie, qui fut aussi la mère du pape Jean XI (Pape à 21 ans en 931). Elle joua un rôle important pendant la période de la pornocratie romaine (gouvernement romain des courtisanes) et fut emprisonnée à vie par un autre de ses fils !
    La légende a été propagée par l’Eglise elle même puis par  Luther et les protestants pour la discréditer. Aucun calcul, ni source fiable, ne permet d’authentifier un interstice pendant lequel son pontificat aurait pu exister.
    Cette légende a donné naissance à une autre, aussi connue : L’aventure contraindrait l’Église à procéder depuis à une vérification rituelle de la virilité du pape nouvellement élu. Un ecclésiastique serait censé examiner manuellement ses organes génitaux, au travers d’une chaise percée. L’inspection terminée, il pourrait s’exclamer « Duos habet et bene pendentes » (« il en a deux, et bien pendantes »), ce à quoi le chœur des cardinaux répondrait : « Deo gratias » (« rendons grâce à Dieu »). Cette fable, jamais prouvée, est encore largement répandue.
    il est probable que ces mystères demeurent à jamais.

    La papesse Jeanne : Un film trés controversé (2009)
    sources : Wikipedia , Histoire pour tous