Les chansons étaient propagées par des colporteurs sous forme de livrets où étaient imprimés les textes, sans partitions, mais où était précisé « sur l'air de… ». C'est pourquoi on choisissait toujours un air bien connu. La tradition orale faisait le reste, modifiant ici la mélodie, et là un couplet.
Durant l'année 1754, il organise six campagnes de contrebande. Ne s'attaquant qu'aux impopulaires fermiers généraux, il reçoit rapidement le soutien de la population et d'une partie de l'aristocratie locale, ainsi que l'admiration de personnalités comme Voltaire. Sa troupe rassemble 80 contrebandiers.
Le thème musical serait inspiré d'un air d'un Opéra comique de Charles-Simon Favart qui aurait lui-même parodié en 1742 (en passant du mode mineur au mode majeur) un prélude instrumental (Acte I, scène III) de l'opéra de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie (1733) .
D'importants passages du texte ne correspondent pas à la réalité :
- La bande de Mandrin ne s'habillait pas en blanc pour se déguiser en marchands
- L'activité principale pour laquelle Mandrin fut jugé n'était pas le brigandage et le vol mais la contrebande (sel, tabac) qui n'apparaît même pas dans le texte.
- Mandrin n'a pas été pendu à Grenoble mais roué à Valence
La forme même n'est pas tout à fait conforme aux complaintes de l'époque : pas de phrase d'introduction, peu de couplets, un semblant de refrain.
La complainte de Mandrin a été popularisée au XIXe siècle sous la Commune de Paris, puis dans les mouvement de jeunesse des années 1930-1940. Elle a depuis été enregistrée à de nombreuses reprises (Yves Montand, Guy Béart, Dorothée, La Varda…).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Mandrin
Un site dédié à Mandrin : http://www.mandrin.org/