Troisième saison de polémique sur le Métronome. Cette fois-ci, la relance repose sur la parution d’un livre des promoteurs des deux précédentes, avec quelques nouvelles cibles. La thèse reprend toujours les reproches déjà connus contre L.D, comme le préjugé royaliste et l’apologie de l’écrivain L-F Céline, mais va au-delà en évoquant une coterie contre-révolutionnaire qui rassemblerait, pêle-mêle, d’autres historiens “suspects” : Franck Ferrand, Stéphane Bern, Dimitri Casali, Eric Zemmour, Vincent Badré ou Jean Sevilla. Ceux-ci, regroupés sous le terme “Historiens de Garde”, sont accusés de falsifier l’Histoire de France en un “roman National de Droite”, dont le cerveau serait Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, accaparant les Médias, comme la chaîne Histoire, au détriment des “vrais historiens” …
Ainsi, sous-couvert de plaisantes anecdotes, aurait lieu une réécriture pernicieuse des évènements passés faisant-fi des méthodes traditionnelles dites scientifiques : recherche des sources, confrontation des points de vue, analyse synchronique, déterminisme historique, recherche des données et “nouvelle histoire” , basées sur les travaux des chercheurs et de l’Université du siècle dernier, sur lesquelles sont fondées notre éducation et nos livres scolaires… (ci dessous intervention sur france culture – début 17’)
Dans le camp des accusateurs publics, qui crient au complot, se trouvent les auteurs du livre : William Blanc, Aurore Chéry, Christophe Naudin, Nicolas Offenstadt, relayés par Le nouvel Obs, rue89, la liberté de Fribourg, Mediapart, les Inrocks, Huffingtonpost, @rrêt-sur-images
Ci-dessous la défense de Lorànt Deutsch :