Ni Lorànt Deutsch, Emmanuel Heymann ou l’éditeur Michel Lafon n’ont, pour l’instant, répondu à ces accusations. Le débat devrait avoir lieu cette semaine. À suivre, donc…
Le groupe PCF-Parti de gauche contre le... par BFMTV
mise à jour : 10/7 La réponse de Lorànt Deutsch à l’AFP depuis l’île de Ré:
"L'histoire ne peut pas être un instrument politique. Ce que j'ai voulu, c'est la raconter. Ceux qui m'accusent de la manipuler, d'être un idéologue, ont tort et je leur retourne le compliment. Je ne suis ni un idéologue ni un faussaire historique, mais un amoureux de l'histoire, avec toutes ses cicatrices, et ce sont ces élus du Front de Gauche qui ont une vision terriblement orientée. Moi, je respecte leur éclairage. Qu'ils respectent le mien. Toute cette polémique est partie d'un étudiant en histoire qui a pris mon livre pour cible et s'acharne depuis six mois à détruire mon travail et insinue que je suis le relais d'une idéologie. Ce n'est pas grâce à ses vidéos amateurs sur Paris qu'il se serait fait connaître. C'était à la demande d'enseignants que je suis intervenu dans les écoles je n'ai aucun contrat et je ne touche aucune subvention de la Ville de Paris. J'ai dit que j'étais royaliste mais je ne suis pas un militant politique. Je suis un enfant de la République, j'aime mon pays. J'ai dit il y a deux ans que l'histoire s'était arrêtée à Louis XVI, c'était une boutade. D'ailleurs, j'ai dédicacé mon livre à Eddy Mitchell, pas à Louis XVI! Quant aux prétendues erreurs et affabulations qui trufferaient mon livre, c'est faux. Je me suis référé à des historiens de renom comme Henri Sauval. Je n'ai rien inventé. Ce qui me fait le plus mal, c'est que mes détracteurs veulent me faire passer pour un vampire réactionnaire, si je fais du prosélytisme, c'est pour donner à tous, notamment aux enfants, l'envie de connaître l'histoire de France. Je veux bien débattre de “Métronome” avec des historiens, mais pas avec des militants politiques”
mise à jour : 11/7 William Blanc explique sa position sur le blog Morandini :
Le débat a eu lieu au Conseil de Paris et la proposition du Parti Communiste/Front de Gauche, portée par Alexis Corbière, rejetée à la fois par les élus UMP, Nouveau Centre et Modem, mais aussi socialistes et Europe Ecologie – Les Verts. Le conseil a décidé de prolonger son soutien au Métronome. Le maire Bertrand Delanoë a déclaré : “S’il a envie d’être monarchiste, je le respecte. Moi, je suis républicain” avant d’ajouter, au sujet de la position des élus communistes : “C’est l’art de se compliquer la vie et d’être un peu sectaire”. Bruno Juilliard, délégué du maire a la culture a ajouté : “Il n’y a pas de quoi fouetter un chat”. Pour Jean Sévillia, écrivain et historien, auteur du livre : “historiquement correct” , il y a sans doute derrière cette affaire, “quelques règlements de comptes à gauche, et le désir du Parti communiste de faire parler de lui”.
Voilà donc la polémique éteinte. Pour un temps seulement ? Il est malheureusement probable qu’elle se rallume cependant sous peu avec la parution à venir du livre de Lorànt consacré à Louis-Ferdinand Céline, co-écrit avec Patrick Buisson.
On refait l’histoire de la polémique sur RMC…
Micro-trottoir : Que pensez-vous de la polémique Métronome ?